Vivre pleinement sa relation avec son enfant et...les autres!

Comment faire face aux jugements en tant que Maman?

Maman épuisée tenant son enfant agité par la main et portant son bambin.

Entrer dans le monde de la maternité, c’est s’exposer à des jugements, d’autant plus quand on choisit des approches dites « alternatives » de maternage « proximal » ou éducation bienveillante… Que ce soit de la part de la société, des proches, ou même de personnes sans enfants, chacun semble avoir un avis bien tranché sur ce que les parents choisissent de faire ou de dire. Avant d’avoir des enfants moi-même, j’avais des principes très arrêtés sur l’éducation. Peut-être toi aussi ?

Mais alors, comment faire face aux jugements, qui peuvent parfois se manifester par des simples regards ou, dans certains cas, par des remarques blessantes, voire des accusations de ne pas en faire assez ?

Comment vis-tu le jugement de l’autre?

Je sais, c’est un peu osé de te poser la question, car je ne sais pas si quelqu’un vit bien LE JUGEMENT! S’il est négatif, s’il remet en question ce que l’on fait, il est souvent vécu de façon violente. Les Mamans sont d’autant plus impactées, car souvent elles donnent beaucoup en s’oubliant souvent. Et d’autant plus dans la période du post-partum dont je détaille les enjeux dans cet autre article: Le livret pour préparer ton mois d’or. la jeune maman est vulnérable et n’a pas forcément les clefs pour s’en défendre!

Donc oui, nous pouvons dire que le JUGEMENt négatif abîme. Il nous fait sentir en faute ou au contraire anime en nous un fort sentiment de revendication. Hors rester sans cesse dans le combat épuise!

Mais qu’en est-il du jugement POSITIF?

Il peut paraître plus bénéfique. Mais c’est parfois un piège. Nous aimons nous entendre dire que nous « faisons bien », que « nous avons fais les bons choix » etc… cela renforce notre pouvoir intérieur. Le jugement positif est l’autre face du jugement négatif. Il a un côté rassurant et il agit comme un carburant.

Mais nous oublions qu’il vient du même paradigme. Et s’il est parfois UTILE d’en recevoir, de la part des autres, mais aussi de se les dire intérieurement, il faut se souvenir que son utilisation nous maintient dans une référence externe.

Mon secret depuis quelques années: Développer une boussole intérieure interne pour jauger si je fais selon MES BESOINS, et me baser sur ma PROPRE EXPÉRIENCE.

D’où viennent les jugements?

Notre façon habituelle de communiquer est basée sur le jugement.

Depuis que nous sommes petits et depuis un certains nombres de générations, nous cultivons le monde DUEL, où le jugement est omniprésent. Afin d’apprécier ce qui est JUSTE ou NON de faire, de dire, de penser. Cette façon d’appréhender le monde à une conséquence: nous prenons pour référence ce qui est à l’extérieur de nous comme vérité absolue. Je t’invite à regarder cette vidéo d’Issâ Padovani qui explique dans les 2 premières minutes le jugement moralisateur. Et Nous apprenons très vite à l’utiliser. Le petit enfant s’en empare rapidement, même si:

LE JUGEMENT
N’EST PAS NOTRE MODE NATUREL DE PENSER ET D’APPRÉHENDER LE MONDE

Et non! Quand ils naissent, les bébés ne jugent rien. Et quand ils grandissent, les enfants restent assez longtemps dans ce mode non jugeant, si nous ne les bombardons pas à longueur de journée de: »Tu devrais… », « Je pense que tu ne dois pas… », « Tu es comme ceci ou cela… »

Faire reposer nos décisions sur une vérité absolue extérieure peut être dangereux et mener à l’uniformisation des pensées, et la manipulation de masse, un phénomène dont notre société souffre aujourd’hui.

Les intentions de celles et ceux qui jugent.

Pour autant, est-ce que ceux et celles qui nous jugent ont de mauvaises intentions ? Je choisis de croire que non. Et pourtant, j’ai beaucoup souffert du jugement. Alors, pourquoi cette position ? Parce que je veux changer de paradigme. Si je me bats contre le jugement, je fais de l’autre un ennemi. Mais si le jugement vient d’une partie de moi-même ? Je devrais alors rejeter une part de moi, ce qui serait très douloureux.

Je préfère penser que le jugement peut être une tentative de prendre soin de nous. Peut-être que la personne jugeante pense réellement que ce que nous faisons ne va pas dans notre intérêt. Ou bien, ce que nous faisons pourrait la confronter à ses propres choix, et changer est difficile pour tout le monde. Le jugement peut aussi toucher des blessures enfouies, rendant la réaction de rejet plus compréhensible.

Comment faire face aux jugements quand on est Maman?

Et si nous écoutions ces jugements différemment?

Il est fort probable que les jugements t’impactent … toujours. Oui, désolé, je ne peux pas te rassurer. Mais tu as un superbe POUVOIR intérieur à développer. Car au lieu d’opter pour ces deux options qui sont certainement celles que tu utilises: te soumettre, ou te rebeller constamment face aux jugements des autres! Tu peux travailler sur:

  • Écouter les émotions que ces jugements suscitent en toi.T
  • Te donner de l’empathie ou en chercher auprès d’une personne ressource.
  • Revenir vers la personne qui t’a jugé pour mieux comprendre l’intention derrière ses paroles.
  • Protéger ton espace intérieur sans fermer ton cœur.

Tu peux retrouver des conseils similaires dans l’article de Maude, du blog Mer…credi, Comment réagir quand je me sens jugée et critiquée (en tant que maman).

Tu le sais, j’en suis sûr, et même si parfois nous croyons que c’est possible:

TU NE PEUX PAS CHANGER L’AUTRE
TON POUVOIR RESTE INFINIMENT PLUS GRAND QUAND TU ACCUEILLE, AGIS DANS TON INTÉRIEUR.

As-tu déjà ressenti ce type de jugement ou une pression extérieure ? Laisse-moi un commentaire, et voyons comment nous pouvons ensemble transformer ces ressentis en force !

A bientôt pour un nouveau post.

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