L’Éveil du Plaisir : Un Voyage Intérieur
Je ne suis pas « spécialiste » du plaisir:
Qu’est-ce que le plaisir féminin? Où commence t il? Où s’arrête t il? Apprenons nous à le ressentir? A quel âge peut on commencer à le ressentir? Et jusqu’à quel âge? Et d’ailleurs comment le ressent on? Je ne suis pas une spécialiste, une professionnelle: sexologue ou autre…
Mais je suis sûre d’une chose: Je suis LA spécialiste de MON plaisir.
Or c’est peut-être par là que je devrais commencer. Si le plaisir peut passer par l’autre. Ce qu’il peut nous faire ressentir émotionnellement et physiquement, la première étape par laquelle nous devrions commencer c’est l’exploration de notre plaisir de NOUS à NOUS.
Le petit enfant explore naturellement et progressivement, à son rythme son plaisir. L’exploration des 5 sens en fait partie. Aucune expérience, aucune partie de son corps n’est à priori tabou. Et dans la toute petite enfance, jusqu’à un certain âge, il ne s’agit pas du même plaisir que celui des adultes.
L’impact des croyances sur le plaisir
Malheureusement, l’adulte conditionné par ses blessures, ses croyances ses traumas, et ses projections de ses propres intentions peut venir interférer sur cette découverte.
Comme beaucoup d’adultes et de femmes aujourd’hui, je ne sais plus trop comment c’est passé ma petite enfance. Quel accompagnement j’ai eu dans cette exploration. Il y a eu des sujets tabous ou maladroitement amenés. Ce qui fait qu’en devenant adolescente j’ai eu beaucoup de mal à me familiariser avec mon corps. Certaines parties, et surtout les plus intimes, étaient vierges de toute exploration bienveillante.
Le corps un sujet tabou
Je me rappelle que je faisais de l’équitation. Et suite à une séance où j’ai rebondi maladroitement sur la selle de mon cheval, je me suis blessée à la vulve. J’ai eu si mal…!! Mais je n’ai même pas osé en parler à mes parents. Cette partie intime était déjà tellement inconnue pour moi, que je n’avais pas du tout envie de l’exposer à d’autres, même dans le cadre de soins.
Les souffrances d’une société traumatisée
Le plaisir est avant tout personnel et intime, mais c’est un sujet social à la fois tabou et douloureux pour beaucoup d’adultes je crois, non? Trop d’abnégation du plaisir, de conditionnement, de souffrances, de v(i)ole du plaisir des enfants, entre adultes…Les plaisirs simples de la vie deviennent inabordables pour certains-nes. Nous nous refusons du bien-être. Et à la place ou à l’extreme nous faisons des orgies de ce que nous croyons être des plaisirs: séries télé, malbouffe, manger en excès, boire de l’alcool en excès, sur consommation…
Pour contrebalancer un excès
« Se contenter des choses simples de la vie » est alors une phrase que l’on sort du chapeau, dans les milieux spirituels pour compenser ces orgies. Mais nous satisfait elle? Est t elle représentative du don incroyable que la VIE, la Terre Mère*, nous a donné? Nous pourrions pleinement profiter de ces plaisirs à l’infini, autant que nous le souhaiterions et autant que nous en aurions besoin, si nous retrouvions le chemin d’un plaisir sain et nourricier.
Ré explorer son corps et son plaisir
Pour ma part, je compte bien découvrir toutes les facettes de mon plaisir féminin. Je compte bien rattraper l’exploration que je n’ai pas osé commencer dans mon enfance. Lever les tabous, pour vivre dans cette vie et honorer la Mère des trésors cachés qu’elle m’a réservé.
Et toi, où en est tu de ton exploration? Par quoi as tu envie de commencer? Car de petits et grands plaisir t’attendent tu sais! Si tu es en mesure de les goûter à chaque instant: d’une belle tarte aux pommes en automne, en passant par le soleil qui caresse ta peau, ou celle d’un homme ou d’une femme pour vivre des moments d’intimité partagée … Explore!
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*Je fais référence ici au terme « Terre mère », que j’ai lu pour la première fois dans un roman d’une saga, Les enfants de la terre de Jean M. Auel, à l’adolescence. Il y a notamment dans cette saga des scènes où les personnages principaux « partages les plaisirs ». C’est une vision de l ‘acte amoureux qui m’a guidé dans ma propre expérience. Je remercie la vie de m’avoir guidé vers cette représentation de l’acte amoureux entre adultes plutôt que la pornographie, car je vois comme elle participe à donner une certaine représentation quine contribue pas dans l’expérience des jeunes aujourd’hui.
3 commentaires
Aëlle
Salut ma chère Iza,
Articles clairs et hauts en authenticité ! J’adore cela !
Personnellement, j’arrive à profiter des plaisirs simples de la vie sans me cacher derrière aussi ! J’ai bien conscience qu’il est très facile de faire l’autruche et c’est pas dans mon caractère ^^
Je suis d’accord avec toi sur le fait que la société soit traumatisée … et ca participe grandement aux mal-êtres des uns et des autres, jeunes et moins jeunes … 🙁
Reprenons notre » pouvoir » ! ca ne peut changer que par chacun d’entre nous !
Gros bisous 😉
Isa
Ouiiii! reprenons notre pouvoir intérieur et un chemin vers un équilibre! Merci Aëlle, mon amie!
Sarah
Le plaisir, un si vaste et passionnant sujet. Pour ma part je le sent en totale transformation en moi, ou du moins en quête aussi d une nouvelle forme d exploration.Merci Isabelle pour ce partage ❤️