Le printemps arrive!!…

…Quelles pratiques me permettent la connexion à moi, à la Terre, au vivant?

« La vie est belllleuu, le printemps arriiiive, La vie est bellllleuu, si tu as soif bois de l’eau!… » disait une chanson pour enfants!!

Hello, je suis contente de t’écrire et de te partager ici mes pratiques, qui s’affinent d’années en années, que j’expérimente avec ma famille ou seule, que je glane et choisi selon mes inspirations et mes élans.

Je te souhaite vraiment de faire de même pour que chaque pratique, rituel, que tu décides de mettre dans ton quotidien TE corresponde, corresponde à ton cycle, et à la saison. Pour sortir de cet ancien paradigme, il est important de se reconnecter à soi. De s’autoriser à sentir ce que chaque expérience nous fait à l’intérieure et de jauger si c’est OUIIIII ou NONNNN! Ou parfois c’est  » je vais faire une pause et je ré-essaierais plus tard… »

Mais avant ou en même temps, prends le temps de te ressentir tel-le que tu es. Ici et maintenant.

Le chant des oiseaux

Je te propose une écoute du chant des oiseaux. J’ai été me balader ce matin en forêt et j’ai juste appuyé sur enregistrer. Nous sommes le 15 Mars et tu pourras entendre comme déjà le chant d’une multitude d’oiseaux commence à se faire entendre!

L’écologie intérieure

Je te propose également une pratique que je fais quand j’en ressens le besoin, celle de transformer la « merde » en compost! D’actualité en ce printemps, non?! (enfin pour les jardiniers…)

Il s’agit ni plus ni moins d’une pratique de la Communication Non Violente de M. B. Rosemberg et plus particulièrement, la première étape: « faire pisser son chacal »!! Si tu n’es pas érudit en la matière, celui que M. B. Rosemberg appelait « le Chacal », c’est notre façon courante de nous exprimer, de penser, de relationner avec notre conditionnement issue de notre éducation. Cela comprend les jugements, négatifs ET positifs, les interprétations, les croyances, les limites… Cette façon que nous avons d’appréhender et d’être au monde qui nous est spontanée une fois adulte, et que l’on croit naturelle, car engrammée durablement, mais pas irrémédiablement non plus, dans notre système, depuis notre toute jeune enfance. Les circuits neuronaux étant déjà bien tracés!

Pourquoi le chacal? Et bien c’est l’animal choisi par Marshall pour représenter globalement cette façon de parler et penser le monde et les autres ou soi même. Une explication approfondie de l’historique de cet animal symbole et de celui de la Girafe sur le blog Apprentie Girafe.

C’est donc avec ce bagage que nous ré-agissons la plupart du temps, dans l’instant premier, quand il nous arrive des choses au quotidien. Quel que soit le degré de réaction, que tu le gardes en toi, ou que tu l’exprimes de suite (si tu te sens suffisamment en sécurité) ces ré actions peuvent parfois nous empoisonner l’existence. Jugements sur soi, sur l’autre, les personnes qu’on aime… Les journées peuvent nous paraître parfois emplies de sentiments issues et alimentées par nos pensées, dont on ne sait quoi faire… Comment les interpréter, si ce n’est pas: comment les juger en bien ou mal!

Un jugement sur le jugement, ça commence à s’empiler, non?

Ma pratique consiste à prendre un temps pour coucher sur le papier ce flow de pensées et d’y aller franco. Pas de tabous, pas de gène, cet espace (normalement sécurisé!) créé dans MON journal me permet de me libérer, de me délester et de prendre de la distance. Tu peux te créer ton journal, ton espace, dans ton agenda, ton journal intime… L’idée est de garder ce premier jet sous le coude, car nous allons ensuite le transformer, c’est, rappel toi, une 1ère étape. Si, ce qui t’a stimulé, une parole ou un geste, une action d’une personne ou de toi même date d’y l’y a quelques heures, jours, semaines… prend un temps au préalable pour te remettre en mémoire l’évènement et te remettre dans l’état émotionnel qu’il a procuré en toi. Pour l’instant n’écris que les pensées et sentiments de ton Chacal.

J’ai hâte que tu me dises ce que cet exercice t’as fait vivre.

Je te raconterais la suite du processus à une autre occasion. Restes connecté ici en t’abonnant à l’info-lettre.

Iza