Poser les bases de Ta féminité et de Ta maternité,  Vivre pleinement sa relation avec son enfant et...les autres!

C’est aussi les vacances de Maman!

Prendre du temps pour soi…Hmmmm, c’est bien de le dire, mais franchement, comment on fait? Est-ce qu’il faut nécessairement que nos enfants ne soient pas avec nous pour que nous soyons tranquille à faire nos occupations d’adultes? Est-ce que c’est normal de s’épuiser et tout vouloir cadrer? Mais si nous ne cadrons pas que se passe-t-il, est-ce l’anarchie? Et si j’ai du temps pour moi, qu’est-ce que j’en fais? Comment je me ressource vraiment?

Photo de moi, maman de deux enfants de 6 et 1 an, quand je suis partie seule en vacances dans le Finistère.

Choisis où tu places ton énergie:

Quand nous changeons d’espace, d’organisation, nous cherchons des repères (Certains-nes appellent ça des limites). J’écris « nous » parce que, nous aussi en tant qu’adulte, nous avons besoin de repères dans ces situations de changements. Sauf, que ce ne sont pas tout à fait les même que les enfants, normal, nous sommes plus grands.

Ton enfant passe assez de temps à l’école pour être largement imprégné du cadre mis en place. Les vacances sont l’occasion de changement pour lui. Et si vous (ou lui seul) partez ailleurs qu’à la maison il va devoir ajuster et trouver ses repères.

De notre côté, parent(s), nous sommes soudain en présence de notre enfant plus de temps qu’à l’habitude et bien entendu cela change nos repères aussi.

Il/elle va peut-être:

  • nous solisciter plus.
  • explorer plus largement son univers et les possibles (ce qui ne sera pas forcément de notre goût)
  • ne pas avoir envie de coopérer pour ranger ou aider… ou au contraire vouloir tout faire avec nous.

Mon invitation: je te propose de prendre la suite du carnet pour faire l’introspection en même temps.

  1. Accueillir TA réalité, qui est peut-être celle-là au fond: j’ai besoin que mon enfant respecte le cadre, je dois mettre en place un certain nombre de règles et qu’il-elle les intègre vite! J’écris tout ce que j’aimerais qu’il respecte, sans censure.
  2. Accueillir SA réalité: J’accueille le changement que vit mon enfant, et je suis ok avec le « désordre » que cela génère.
  3. Je choisis 3 points qui sont essentiels pour moi car reliés à des besoins importants pour moi. Et j’en fais les 3 règles principales de ces vacances. Le reste est secondaire et j’accepte de lâcher prise dessus.
  4. J’explique à mon enfant mes 3 besoins et les 3 règles qui vont avec. S’il est d’un âge qui lui permet cette réflexion, je lui propose de construire la règle ensemble.
  5. J’écris la règle et je l’affiche sur le frigo.

Notre énergie, notre temps sont limités! Nous sommes souvent dirigés par notre élan qui lui ne connait pas souvent les limites du temps et de l’énergie! Mais nous devons prendre en compte les trois: le temps dont nous disposons, l’énergie qui est la notre et qui varie en fonction de plusieurs paramètres et notre élan qui lui va être influencé par les deux autres. Si tu veux t’en souvenir, j’ai créé un marque-pages Moi m’aime pour garder le cap sur tes moyens au quotidien.

Etre focus sur 3 règles essentielles pour nous car reliées à des besoins IMPORTANTS, va nous permettre de respecter notre énergie, notre temps et notre élan.

Pas de programme spécial enfant!

Quand j’ai commencé l’instruction en famille j’ai mis longtemps avant de savoir quoi proposer à mon fils. J’ai testé plusieurs choses, acheté du matériel… Il avait lui aussi ses envies et des activités qui l’attiraient. Un jour j’ai décidé de faire une activité qu’habituellement nous faisons nous adulte: repeindre un mur du salon. J’en avais trop envie, et je ne voulais pas me cantonner à faire uniquement des activités pour mon fils. J’ai donc acheté la peinture et le matériel, j’ai installé plein de bâches et de protections et j’ai expliqué à mon fils comment nous allions procéder. J’avais acheté un petit rouleau à sa taille pour qu’il puisse m’aider. C’était une belle expérience! J’étais un peu stressée j’avoue et assez directive. Mais au fil du temps, il a grandit, moi aussi. J’ai continué à faire et refaire ce type d’expériences. Avec mon deuxième enfant ce fut même plus facile encore.

Récemment j’ai lu le livre de Michaeleen Doucleff: Chasseur, cueilleur, parent. Et cette lecture est venue appuyer mon expérience déjà mis en place chez moi. L’autrice raconte que les parents de la communauté Maya, ne font pas d’activité spéciales pour les enfants. Ils vaquent à leurs occupations d’adultes: la cuisine, la lessive, le bricolage… Et les enfants que font-ils alors? Ils intègrent les activités des adultes. Les adultes leur montrent, sont patients, adaptent la difficulté et le matériel. Si c’est trop dur ou inadapté pour l’âge de l’enfant, ils redirigent l’enfant vers une activité moins dure à faire pour lui. Ils n’obligent jamais un enfant à participer, mais ne font PAS d’ACTIVITE POUR LES ENFANTS.

Première de couverture du livre de Michaeleen Doucleff, Chasseur, cueilleur, parent.

Le résultat:

  • les enfants sont intégrés au monde des adultes.
  • Ils apprennent ce qui leur sera nécessaire pour plus tard.
  • les adultes ne sont pas interrompus dans leurs activités.

Programme des temps pour toi:

Nous savons bien, par expérience, que nous nous disons chaque jour (ou presque):  » je pourrais faire ça ou ça pour me détendre, pour me faire plaisir, pour penser à moi… » et puis nous zappons. Nous allons d’urgence en urgence… Qui ne le sont pas vraiment en fait. Nous oublions de demander du relai. Parce qu’avouer à l’autre ou même à soi que nous avons besoin d’un temps POUR SOI ce n’est pas trop convenable et habituel dans notre société. Que va penser ou même dire l’autre? Que je ne suis pas une mère qui assure!

Dis-toi bien que ta plus grande force en tant que Maman: c’est de montrer avec authenticité ta VULNÉRABILITÉ.

Plus nous serons de mères à oser le faire, et plus ce sera convenable et plus un tabou.

Illustrations de femmes ensembles. Cercle de femmes.

Quand tu ouvriras ton carnet, je t’invite à faire plusieurs choses:

  • Définir et écrire ce qui te fait LE plus de BIEN.
  • Apprivoiser tes besoins et connaître les activités, les environnements qui y répondent.
  • Lister les pratiquent et en choisir 1 pour ces vacances et surtout…
  • La planifier!!
  • Je te propose aussi de te reconnecter à ton corps par une première approche de reconnection à ton cycle féminin.
  • Pour finir, une pratique intéressante quand notre cerveau ne voit QUE les choses négatives: écrire les petites et grandes choses du quotidien qui font la vie belle.

Ne t’obliges pas à suivre ce programme, vis-le et ressens ce que ces pratiques te font vivre!

Ose la nouveauté, pars en vacances à plusieurs!

Je l’ai partagé dans un réel sur instagram. C’est une piste intéressante à explorer il me semble. Dans notre société morcelée, individualiste et déconnectée du groupe humain (même si nous partons tous aux mêmes endroits en vacances…! malheureusement nous nous sentons souvent bien seuls-es)

Je peux te raconter que j’ai vécu l’extrême:

 j’suis allé au bout du bout: seule, deux semaines, dans le Finistère, dans un camping assez roots et peu fréquenté, avec un p’tit bonhomme de 6 ans et un loupiot de 1 an qui ne marchait pas encore!! J’suis revenue DÉ-CAL-QUÉE… Et pourtant j’étais dans un lieu touristique et entourée!

Mais cette expérience m’a fait prendre conscience (oui moi j’ai besoin de tester l’extrême, sauf le RN!, pour prendre conscience) de la NÉ-CÉ-SSI-TÉ de la TRIBU.

Alors, si toi aussi, partir à plusieurs mamans ou familles te tente, je te propose de checker ces quelques points:

  • Les personnes à qui tu proposes l’aventure: doivent faire un GRAND OUI dans ton coeur. (Si y’a une réticence ou un petit non: oublie, ou verbalise pour toi-même et avec la personne ce petit ou moyen « non »)
  • Parlez ensemble des projections de ce séjour: décrivez comment vous l’imaginez (le lieu, les « journées types », les activités…) Soyez le plus précises possibles! Souvent les projections diffèrent mais on ne s’en rend compte qu’une fois qu’on est dans l’action et cela peut créer des tension: « mais zut! Je croyais qu’elle m’avait comprise!!? »
  • Proposez d’instaurer des cercles de paroles avec un p’tit temps au début pour dire sa météo intérieure: j’ai un outils téléchargeable gratuitement sur mon blog: je mettrais le lien en story et story à la une.
  • N’oubliez pas de parler ARGENT et PLANNING: ce sont presque toujours des sujets de tensions. Comment chacun contribue et la limite de chacune à contribuer financièrement? Fait-on une cagnotte? Comment s’organisent les temps forts de la journée: repas, courses, siestes des enfants…? Quels sont les besoins de chacun?

Voilà, je fais le voeu que ces quelques conseils pourront t’aider à te lancer dans une aventure avec tes  copines mamans, car c’est vraiment une chose que je souhaite contribuer à changer dans notre société: se sentir soutenue et faire partie intégrante d’un groupe humain-e. 

Les vacances, sont aussi TES vacances. Je fais le voeu que cet article et la suite du carnet que tu peux recevoir en t’inscrivant à « La newsletter des Mamans en vacances » t’apportent du soutien et des pistes concrètes d’action.

Avec tout mon soutien vers ce cheminement.

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